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J'en ai bien d'autres, plus normaux (pour sacrifier à la normalitude ambiante).
Akarette
24x36 de 1949 (Akarette série 1 version 3 N°490)
Appareil allemand à objectifs interchangeables. L'obturateur central à lamelles (Prontor, de Gauthier, RFA) reste fixé au boîtier. Boîtier métal. La double fenêtre de visée n'est pas un télémètre mais correspond à un viseur par focale.
Haut de gamme de l'époque : coûtait un mois de salaire d'ouvrier spécialisé.
Fujica ST701
réflex 24x36 japonais (Fuji) de 1973
Fuji vend aujourd'hui ses appareils sous le nom de Fujifilm
Modifications
- peint en orange parce que les appareils professionnels et ceux des frimeurs de l'époque étaient en noir
- montage d'un sabot de flash avec contact central (le sabot, amovible, de l'époque court-circuitait le flash, et nécessitait d'utiliser un câble connecté dans une des deux prises 3mm de la face avant)
- remplacement du galvanomètre interne par un comparateur et LEDs
- montage d'un objectif Pentax 1,4/50, dont la FTM (fonction de transfert de modulation,
critère de qualité acuité/contraste) était une des meilleures de l'époque
Seagull 203
Folding télémétrique chinois 6x6 ou (4,5x6 "vertical" au moyen de caches basculants)
Modifications
- montage d'un sabot de flash (court-circuitant, mais depuis un certain temps, les flash électroniques supportaient ce court-circuit sur une des entrées -câble ou sabot- sans doute au moyen de condensateurs, et la division par deux du signal de synchro était bien supportée par l'électronique du flash)
Lubitel 166
Reflex double objectif 6x6 soviétique
Modifications
- Assemblage et synchronisation électromécanique de deux appareils pour faire de la stéréo (légèrement hyperstéréo par l'écartement de sa base donc plus adapté aux sujets éloignés: 95mm au lieu des 75mm "standard" qui dépendent, en réalité, de l'écartement des yeux de l'observateur)
Zorki 4
24x36 Télémétrique soviétique, objectif interchangeable par bague 39mm à vis Leica
Copie des Leica C, sorti en 1968 par les usines soviétiques KMZ en banlieue moscovite, déménagées d'Ukraine soviétique devant l'avance des allemands pendant la guerre (usine FED)
Fed 3b
24x36 Télémétrique soviétique, objectif interchangeable par bague 39mm à vis Leica
Copie des Leica C, sorti en 1964 par les usines soviétiques FED en Ukraine soviétique. Le nom vient de Felix E Dzerjinsky, fondateur du célèbre KGB.
Zenit 122
24x36 Reflex soviétique, objectif interchangeable par bague 42mm à vis
Gros réflex avec peu d'électronique, sorti en 1990 par les usines KMZ encore soviétiques.
Leica CL
24x36 télémétrique nippo-germanique, objectif interchangeable par baïonette Leica M
fabriqué en coopération avec Minolta.
Il m'a servi une quinzaine d'années à 3-4 cartouches 135 par mois
Réparations/Modifications
- la cellule CdS était mal brasée, réfection des brasures
- le dispositif d'insertion manuelle de l'amorce du film était fait avec un plastique mal choisi et a très vite vieilli en devenant dur et cassant, et s'est bien entendu cassé. Remplacement par une vis où je "glissais" une perforation. Plus délicat à utiliser, mais plus solide que le nylon "soviétique" choisi par Leitz.
- ajout (à droite au-dessus du viseur) d'une prise 3mm de synchro flash.
Minolta CLE
24x36 télémétrique japonais, objectif interchangeable par baïonette Leica M
Mon appareil argentique préféré.
A peine plus gros que le Leica CL, il possède en plus la possibilité d'exposition automatique. Son viseur télémétrique couvre le champ des optiques 28mm. Mon objectif préféré est le 2.8/28 Minolta.
Il m'a servi pendant une bonne quinzaine d'années à raison de deux cartouches 135 minimum par mois.
La peinture des angles n'est pas écaillée et l'aspect reste correct après usage intensif, car les capots ne sont pas en métal peint mais en plastique (bien choisi par Minolta).
Malheureusement, il est devenu, comme beaucoup d'autres CLE, affecté de faux contacts dans
l'électronique, et j'ai basculé dans le numérique plutôt que de le réparer.
Modifications : Pas eu besoin !
Fujifilm X10
photo du Fujifilm X10
numérique 12Mpix
Appareil très agréable dont la qualité optique n'abaisse pas, comme beaucoup d'appareils - y compris prétentieux,
la définition du capteur, d'autant qu'il n'a pas de filtre passe-bas (anti-moiré) dont le résultat
est une baisse par essence de la résolution.
L'appareil déclenche "très" rapidement, possède un sabot flash synchronisé, un viseur optique,
un zoom d'amplitude raisonnable: 4x, qui ne dégrade pas les performances optiques, macro à un cm
(avec les restriction indiquées au § Veho) . Je l'apprécie de plus en plus à l'usage
Il répond aux critères formulés par Jean Louchet, et les pixels annoncés du X10 sont donc des vrais
pixels optiques :
Cette formule est une approximation pratique du critère de Rayleigh et de la tache d'Airy.
(Jean Louchet in : Choisir et comprendre mon appareil photo numérique ou argentique www.lulu.com ISBN 5800060066207)
Fujifilm Real 3D W3
photo du Fujifilm 3D
numérique 8Mpix
Appareil stéréo (3D) en fait ce sont deux appareils photo montés dans un seul boîtier
Cet appareil et ses tirages n'ont malheureusement été présents sur le marché que pour une courte période.
Son écran gaufré donne déjà une impressionnante image 3D. Fuji proposait des tirages sur papier spécial gaufré
(toutefois la 3D se restreignait à environ 3 niveaux, d'une efficacité moyenne).
Le seul affichage convenable est sur une télé encore équipée de 3D que j'ai dû acquérir pour cela.
Sur écran de 160cm, les images sont bluffantes !
Canon G7X
photo du Canon
numérique >20Mpix
Destiné à remplacer mon Canon G12, détruit dans un sinistre, et dont la définition, vendue pour
10 Mpix, ne faisait que 5.6 Mpix.
Le G7X permet une résolution optique max de 38 Mpix en
grand-angle et 17 Mpix en télé, pour un capteur de 20 Mpix.
Appareil de haute définition, petit et léger (300g batterie incluse), de fabrication soignée,
que je commence juste à exploiter.
images RAW
Elles donnent une idée de la véritable image sur le capteur. Elles possèdent TOUTES les informations
dont on tire les jpeg, en perdant de la définition, des couleurs, etc.
On voit aussi les défauts optiques que le processeur se charge de corriger :
distorsions optiques
(l'horizon n'est pas droit, la Seine monte une côte avant de redescendre), vignetage, etc. Impressionnant ce que doit faire le processeur à
chaque image! Voici deux photos prises par le G7X en grand-angle (24mm)
Vallée de la Seine vue de ma fenêtre en jpeg
la même vue en RAW non traité. La Seine monte la pente et dévale la descente ! c'est donc la vérité
puisque c'est une photo
Veho USB
camera USB Veho
détail Leica CL avec Veho
numérique 2Mpix sur port USB, utilisable sous Minux/Windaube, éclairage LED avec potentiomètre intégré
La valeur faible de 2Mpix doit être relativisée. Par exemple un appareil de 12Mpix, mais dont la fonction macro ne se fait qu'en grand-angle, ne pourra souvent pas cadrer le sujet utile en plein cadre. Si l'objet ne remplit que la moitié de la largeur disponible, il n'y aura plus que 3Mpix réels décrivant l'objet. Si l'objet remplit le tiers de la largeur il ne reste plus que 1.33Mpix réels. Le veho devient largement meilleur qu'un appareil de grand prix!
Existe sous de nombreuses marques de distribution
Celui-ci a été utilisé pour de nombreuses analyse technologiques spatiales en macrophoto, et pour moins de 50€ (et ça doit baisser!)
Modifications
montage d'une adaptation 1/4 de pouce pour utiliser un vrai pied photo à rotule au lieu du gadget fourni.